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  Fortune SGAM prend un morceau du gâteau chinois
 

Fortune SGAM prend un morceau du gâteau chinois

Société Générale Asset Management (SGAM) a signé dès le printemps 2002 une joint-venture avec l’aciériste Baosteel, baptisée Fortune SGAM. Une association étonnante, les autres asset managerss’alliant généralement à des partenaires bancaires. « SGAM apporte l’expertise de gestion, Baosteel nous ouvre les portes des trois plus grandes banques chinoises, avec lesquelles ils sont en relation depuis longtemps », explique Laurent Bertiau, le directeur commercial et marketing de SGAM. Une fois trouvé le partenaire, restait à recruter les équipes. « Nous avons beaucoup investi en formations, en amenant les analystes et les gérants chinois dans nos structures à Tokyo, Singapour et Paris, indique Laurent Bertiau. Nombre d’entre eux ont une formation de type MBA aux Etats-Unis ou à Hong-Kong, donc sont déjà à l’aise dans un environnement international. »

Détenu à 49 % par SGAM, Fortune SGAM gérait 11,6 milliards de dollars (7,5 milliards d’euros) à fin décembre 2007, en très grande majorité pour des particuliers via des fonds investis sur le marché chinois. Mais la société a reçu l’été dernier la licence QDII (Qualified Domestic Institutional Investors) lui permettant de créer des fonds de droit chinois investis à l’étranger, ce qui a été fait à Hong-Kong. Les clients institutionnels ne pèsent aujourd’hui qu’un milliard de dollars, mais cette clientèle devrait fortement se développer grâce à l’obtention, en mars, d’une licence de gestion discrétionnaire. Fortune SGAM peut désormais proposer des mandats investis localement ou offshore. 

«Fortune SGAM a les moyens de doubler de taille d’ici à 2010 », avance
Laurent Bertiau
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